Urgence médicale : les obligations de la personne assistant la victime

De nos jours, quiconque se trouve auprès de l’individu victime de maladie aigüe, la loi l’oblige à contribuer à son sauvetage. Dans ce fait, rien ni personne ne pourra vous interdire d’ apporter votre soutien au patient. Le premier réflexe que vous deviez avoir est d’appeler une ambulance. En revanche, si vous disposez d’un moyen pour le mobiliser à l’hôpital, ce sera également une bonne alternative. Si vous êtes témoin oculaire d’une personne en état d’urgence médicale, quels sont vos engagements ?

Savoir identifier une urgence médicale et une simple maladie

Ces derniers temps, contacter un médecin traitant se déplacer à domicile est devenu l’une des habitudes les plus prisées par bon nombre de malades. Cela est pratique s’il s’agit d’une simple maladie, en l’occurrence, mal de tête, fièvre, etc. Si tel est le cas, après que le médecin vous a ausculté, il vous prescrit les médicaments liés au pathogène. Il vous reste par la suite à les acheter auprès des lieux dédiés, notamment la pharmacie. Si vous toussez, ce n’est plus la peine de vous rendre au service de l’urgence. Il vous suffit d’appeler l’un des médecins de vos connaissances et le problème sera résolu. Faites de même si vous attrapez le rhume.

Cependant, si vous trouvez une personne qui s’évanouit, vous devez tout de suite l’évacuer dans un centre hospitalier. Si vous n’êtes pas en mesure de l’y emmener, vous devez appeler le 15 ou le 112. Il est bon de préciser que même avec votre téléphone mobile, vous pouvez effectuer l’opération. Il se peut également que la victime souffre d’un trouble visuel. Cela peut ensuite engendrer un malaise. Au cas où vous vous êtes confronté à cette situation, emmener le patient auprès d’un service d’urgence est incontournable.

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Contribuer au sauvetage de la victime en situation d’urgence médicale

Souvent, lorsque vous contactez les équipes médicales, elles n’arrivent pas toujours à temps. Cela signifie qu’en les attendant, la maladie peut s’aggraver et risque de coûter la vie du patient. Au fil des ans, si vous disposez d’une connaissance dans le domaine de sauvetage, n’hésitez pas à la lui appliquer. Si la personne souffre d’un étouffement, il vous suffit de mettre en œuvre la méthode de grand-mère. Cela, en lui donnant des coups de claque derrière son dos. Ici, il se peut que vous n’ayez pas besoin des secouristes.

  • Au cas où l’individu est victime d’un malaise, masser ses paumes de la main est l’une des étapes les plus importantes que vous deviez adopter.
  • À l’instar des paumes de la main, reproduisez l’action sur ses paumes du pied. Si vous voulez que le malade trouve vite sa vie, versez une goutte d’alcool sur les parties concernées avant le massage.
  • Si vous voyez un individu qui perd du sang suite à une blessure, appliquez une forte pression sur la plaie. Vous pouvez également adopter le garrot pour freiner l’hémorragie.

Penser à la législation liée à l’urgence médicale

Actuellement, la loi n’accepte pas les organismes sanitaires qui ne disposent pas d’un service d’urgence. Cela, pour éviter que le patient attende des heures dans le couloir. L’application de l’article L.6111-2 recadre l’ordre des médecins qui négligent encore l’importance d’une unité d’urgence. En effet, si vous êtes sur le point d’emmener une personne victime de maladie grave auprès d’un organisme sanitaire, veillez à ce que ce dernier dispose d’un service adapté. Dans le cas inverse, le malade ne va pas être pris en charge correctement. S’il n’y a pas de spécialiste capable de prendre soin le patient, il pourra mourir d’une minute à une autre. Pour éviter ce problème, les régulateurs font tout leur possible pour exclure les entités qui ne respectent pas les normes imposées.

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